Atelier pour examiner les perspectives sur l’évaluation du risque dans le cas des mines orphelines et abandonnées

Aperçu – Vancouver, BC. 13-14 novembre 2008

Ce rapport constitue les actes de l’atelier tenu par l’Initiative nationale pour les mines orphelines ou abandonnées (INMOA) les 13 et 14 novembre, à Vancouver, en Colombie-Britannique, pour examiner les diverses perspectives liées au processus d’évaluation du risque aux mines orphelines et abandonnées. Une centaine de personnes ont participé à l’atelier. Ces personnes représentaient des groupes autochtones, des organismes non gouvernementaux et académiques, l’industrie minière, des firmes d’experts-conseils, le gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux et territoriaux.

L’atelier avait pour but d’examiner et de comprendre les diverses perspectives liées au processus d’évaluation du risque aux mines orphelines et abandonnées. L’atelier a consisté en des présentations et en des discussions en séance plénière inspirées des thèmes suivants : l’évaluation du risque pour la santé humaine, l’évaluation du risque écologique, et l’évaluation du risque pour la sécurité du à des considérations géotechniques. Trois études de cas ont aidé les participants à étudier les aspects positifs et négatifs de l’évaluation du risque à des sites contaminés.

Des thèmes centraux se sont imposés tout au long de l’atelier, notamment :

  • la confiance et la transparence dans le processus d’évaluation du risque;
  • l’inquiétude au sujet de l’impartialité des responsables de l’évaluation du risque;
  • la valeur de consacrer plus de temps à la planification des évaluations du risque et à la détermination de leur portée;
  • la valeur de faire appel aux personnes qui seront éventuellement touchées dans le processus pour traiter la question de « l’écart de pouvoir »;
  • le fait que l’évaluation du risque est un outil ou une étape dans un processus ou une décision visant à gérer le risque dans son ensemble;
  • les défis en matière de communication et des recommandations dans ce domaine, dont le recours à des traducteurs dans les communautés autochtones;
  • l’engagement des collectivités à toutes les étapes du processus d’évaluation du risque, particulièrement à celles de l’échantillonnage et du suivi;
  • l’utilisation de normes et de lignes directrices qui soient générales versus particulières à des sites;
  • la valeur et les défis de l’utilisation et de la communication de la biodisponibilité/bioaccessibilité dans le cadre d’une évaluation du risque;
  • la nécessité d’écouter les différents points de vue